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NOUVEAU

Cours stratigraphie BCG

 Cours stratigraphie BCG

Cours stratigraphie BCG


La géochronologie introduit la notion de temps. C’est la branche de la géologie cherchant à dater les évènements successifs qui ont affecté le globe terrestre et à déterminer l’âge des roches.


I. LE PRINCIPE D’UNIFORMITARISME*

La première formulation par Lyell date de 1830 mais un russe en avait eu l’intuition dés 1757 :

“ Les agents géologiques qui agissent actuellement […] sont les seules forces qui modifient la face de la Terre ”

Comme les courants marins, le climat, les volcans, la tectonique, l’érosion*. Ainsi, les causes géologiques actuelles sont identiques aux anciennes causes :

“ Les causes invoquées aujourd’hui pour les phénomènes géologiques

sont les mêmes que les causes invoquées anciennement ”

Pruvost, 1956

C’est un principe qui est globalement vrai. Par exemple, le magnétisme de la Terre rentre en ligne de compte pour la datation au 14C, or ce magnétisme a varié au cours des temps. Cet outil n’est donc pas fiable à 100%.

II. LA GEOCHRONOLOGIE RELATIVE

1. L’échelle stratigraphique

Elle est basée sur des événements géologiques comme l’apparition de nouvelles espèces ou même leur disparition. C’est un outil de datation relative.

NB : l’ère quaternaire n’existe pas, c’est une période.

2. Fondement de cette échelle

Cette échelle repose tout d’abord sur :

- les principes stratigraphiques

- des coupures

a. Les principes

* Le principe d’identité paléontologique

Des terrains possédant les mêmes fossiles* sont de même âge quelle que soit la nature des terrains. Cependant, il existe des limites de validité :

Il existe des fossiles de faciès*, c’est à dire liés à des conditions écologiques particulières. Il faudra donc retrouver des conditions identiques.

Il existe des provinces faunistiques, ainsi les ostracodes du nord sont différents de ceux du sud, il faut donc être vigilant. Les marsupiaux, par exemple, vivent exclusivement en Australie alors que son climat n’est pas unique. Attention aux migrations de faunes mais c’est un cas très rare.

* Le principe de superposition stratigraphique

Le terrain le plus au-dessous est le terrain le plus ancien. Mais il existe encore une fois une limite de validité :

Il faudra des terrains non déformés. Pour rechercher une présence de quelconque déformation, on recherche des critères de polarité :

- Polarité paléontologique : liée aux conditions de vie d’un animal fossilisé (le crinoïde est un animal fixé dont on sait très bien où est le haut).

- Polarité sédimentologique : granoclassement* vertical.

- Polarité géotropique : on peut distinguer un brachiopode retourné car la cristallisation à l’intérieur de son organisme est toujours orientée vers le haut ; c’est le remplissage géopète*.

* Le principe de continuité stratigraphique

Une couche est de même âge partout où elle peut être observée et ceci peu importe les natures et épaisseurs différentes de la couche. Ainsi, grâce à certaines caractéristiques minéralogiques particulières, on peut retrouver la même couche dans le Boulonnais et dans les Ardennes. Cependant, nous pouvons avoir des compositions différentes pour une même couche. Attention également aux lacunes, il peut parfois manquer une couche :

Il existe également le passage latéral de faciès*.

b. Les coupures

On utilise plusieurs coupures qui sont des événements paléontologiques. On utilise la notion d’apparition et de disparition des espèces, ainsi, la plus grande crise se situe au Primaire (99% des êtres vivants ont disparu). Donc, les grandes divisions et subdivisions sont le résultat de grandes crises.

* Coupure stratigraphique

Le cycle sédimentaire (transgression et régression de la mer par glaciation par exemple) délimite bien des couches sédimentaires. Le Secondaire a ainsi trois périodes : Trias, Jurassique et Crétacé.

* Coupure tectonique

Il y a eu plusieurs plissements* (rencontres de plaques continentales) qui délimitent des périodes :

1. Le plissement Icartien qui affecte la partie inférieure du Protérozoïque.

2. Une période dans le Précambrien avec le plissement Cadomien (Ex : en Normandie ou en Bretagne).

3. Une dans la partie inférieure du Primaire (le Silurien) avec une orogenèse (ou orogénie) : le plissement Calédonien (Ex : dans les Ardennes).

4. Dans la partie supérieure du Primaire : Le plissement Hercynien qui se déroule en plusieurs phases.

5. Le plissement Alpin dans le Tertiaire qui n’en est qu’à ses balbutiements.

On parle de stratotype* : référence internationale, ainsi ce que l’on peut voir en Chine est comparable à ce que l’on voit à Etrœungt (d’où le nom de Strunien). Le stratotype est plus une référence historique puisque son nom est donné selon le premier endroit où telle caractéristique géographique a pu être observée, il est donc complété par le parastratotype qui est une référence plus représentative.

Il y a plusieurs types d’unités de temps :

(1) Les unités définies sur le terrain

Ce sont les unités litostratigraphiques définies à l’aide de faciès : observation des différentes couches à l’affleurement par exemple. Le banc est la plus petite unité définie.

- regroupement de bancs = membre

- ensemble de membres = formation

- ensemble de formations = groupe

Pour qu’une formation soit cartographiable, elle doit au moins faire 250m d’épaisseur.

(2) Les unités qui correspondent à des intervalles de temps

Ce sont les unités biostratigraphiques définies par la présence de fossiles. On parle alors de biozone* : tranche de temps caractérisée par un fossile marqueur (faible durée de vie mais grande extension géographique).

Il existe des correspondances entre ces différentes unités :

* Les unités chronostratigraphiques

C’est un ensemble de couches qui se déposent pendant une unité de temps. La plus petite unité est la chronozone, l’ensemble de chronozones est l’étage, l’ensemble d’étages est le système. Nous avons finalement l’erathème.

* Les unités géochronologiques

Ce sont des unités de temps représentant une durée :

Ère  erathème

Période  système

Âge  étage

Chron  chronozone

Il faut définir les références de chaque étage. Par exemple, dans le Dévonien, on a des étages, dont le Givétien (dont la référence a été prise dans la région de Givet). Il faut définir les limites, inférieures et supérieures, de l’étage ou stratotype c’est à dire les caractéristiques par les fossiles. Quand tel ou tel animal apparaît ou disparaît, il existe alors une limite.

3. La magnétostratigraphie

Dans cette chronologie relative, on peut apporter un certain nombre de précisions autres que celles déjà vues, et en particulier par la magnétostratigraphie. Rappelons-nous que le champ magnétique a toujours eu la même direction mais pas le même sens d’où les différentes orientations de la magnétite. Ex : dans un étage, le Givétien, on peut avoir des calcaires avec des trilobites. On peut étudier l’orientation des cristaux dans une biozone, ce qui définit des périodes inverses ou normales. On peut réaliser des divisions de biozones par magnétostratigraphie. L’autre intérêt se situe dans les corrélations ; pour corréler des séries continentales avec des séries marines.

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By : lhou10
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